vendredi 12 avril 2013

Clairières bleues de François Dureux vous attend

Nouveau blog uniquement poétique avec des textes personnels et aussi des textes d'autres poètes,

Pour cela, cliquer sur le lien :

http://clairieresbleues.blogspot.fr/


mercredi 14 novembre 2012

Passage et relais

Chers amis connus, ou inconnus,

Depuis près de deux ans je tiens ce blog régulièrement. La lassitude s'installant, j'ai décidé de l'arrêter. Il vous appartient  maintenant. Allez visiter les archives, partagez les textes , les musiques, les images. En bref, utilisez le à votre guise !

Nous ne sommes que de passage ! J'ai essayé d'y mettre le meilleur de moi-même, avec en vue cette terre promise si bien peinte par ce merveilleux tableau de Patinir. Là aussi est un passage qui ne tient qu'à nous. Mais un fleuve est à franchir !




 
 

mardi 13 novembre 2012

Se perd-t-on pour toujours ?

Si tout ce qui vit
revient à sa source,
comment ce retour
sera possible
pour l'oiseau
privé d'ailes,
l'arbre sans racines
l'homme sans mémoire,
la terre sans lumière ?

Se perd-t-on pour toujours ?


      tableau de Marc Lavalle

Denis Marquet - Besoin d’amour ?

                       

Nous manquons d’amour. Quand nous explorons notre histoire, nous pouvons découvrir les causes de ce manque dans l’insuffisance à aimer des êtres qui se sont occupés de nous enfant.

Nous n’avons pas assez reçu, pas assez de soins, de toucher juste, de parole aimante, d’accueil et d’attention... Mais le point de vue psy (psychanalyse, psychothérapie, psychologie) ne va pas au fond du problème. Car si l’on y regarde de plus près, qui ne manque pas d’amour ? Même ayant eu les parents les plus attentifs, même avec les meilleurs amis du monde et le conjoint le plus amoureux, notre besoin d’amour peut-il être comblé ? On peut se le faire croire : il suffit de déplacer le manque sur autre chose (je n’ai pas assez d’argent, de considération, de pouvoir...) ou de s’anesthésier suffisamment pour ne plus éprouver la morsure de l’insatisfaction (par le travail, le divertissement, la rêverie, la consommation, etc.).

On peut aussi le faire croire aux autres en jouant la comédie valorisante de l’autosuffisance. Mais en toute honnêteté, qui peut se dire étranger à la carence affective ? L’être humain est l’animal qui manque d’amour.

Quelle peut être la raison de cet étrange phénomène ? Risquons une hypothèse : c’est que notre besoin d’amour est infini. Ce qui signifie que seul peut nous combler un amour infini. Voilà pourquoi nous sommes perpétuellement insatisfaits : car personne au monde ne peut nous gratifier d’un tel amour. Nous le mendions autour de nous, projetant sur autrui notre impossible aspiration et lui en voulant de ne pas nous apporter la plénitude. Mais soyons réaliste : ni père ni mère, ni amant ni amante, ni enfant ni ami ne combleront jamais notre aspiration à être aimé.

Faut-il pour autant désespérer ? Non ! Car si nous sommes travaillé par la nostalgie d’un amour infini, c’est que nous le portons en nous. Au plus intime de nous-même réside cet amour sans limite. Si nous cessons de le chercher où il n’est pas, dans ce monde extérieur où nous ne savons que projeter nos manques, alors nous le découvrirons. Non pas en espérant le recevoir de nous-même comme auparavant nous l’attendions des autres, mais en le prodiguant. Car l’amour est don. On ne l’éprouve donc qu’en le donnant.

La méthode en est simple : offrir ce que je souhaite recevoir. Je désire un geste de tendresse ? Je donne un geste de tendresse. Je veux que l’on m’écoute ? Je donne de l’écoute. J’ai besoin d’amour ? Je donne de l’amour. Alors, l’amour me traverse et je suis comblé. Car, au plus intime de moi, j’en ai découvert la source infinie.

Car manquer d’amour, c’est manquer d’aimer. Comme le dit encore Tariq Demens : « On ne manque jamais que de ne pas donner ce dont on croit manquer».