Je ne veux pas me laisser prendre !
Je ne serai pas fait de sitôt !
Je ne suis pas encore bonard !
J'aime mieux y laisser ma peau
de veston comme un voleur !
J'aime mieux y laisser une patte
en gage, comme une sauterelle !
Hop-là ! Sautez ! Sauvé
du compartimentage,
de toutes ces cellules et de toutes
ces boites les unes dans les autres ,
des salles de police tainiennes,
de toutes ces mouches encriphiles,
des yeux captifs, des larmes d'ornière...
Extrait de "Vulturne", Léon-Paul Fargue
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire