mardi 26 avril 2011

Pâques

-1-

ll ne voit pas le bout,
le silence étant
derrière toutes les portes
et les fenêtres.

Qu'il ouvre seulement
et toute parole se perd.

Ce qui rayonne
maintenant de lui-même,
est la peau d'un arbre,                               
l'huile de la rivière
entre les herbes,


les yeux étranges
d'un bébé qui jamais
ne perdent de vue
l'immensité !

-2-

Ne rien retenir

Par l'étreinte
où tout est rassemblé

Il pressent cet incessant
tourbillon,
dans la densité du rocher
ou l'architecture des fleurs.

Lui-même,
s'il résiste encore,
est emporté.

Ne rien retenir,
jusqu'à oublier
cette fausseté du
visage que l'on forge,

être traversé
de tant d'étoiles
que plus rien n'est
à dénombrer
dans l'étonnement d'être !

-3-

Il n'y a
qu'un vide ouvert
où fusent
par surprise
des chants d'oiseaux
veilleurs,

comme si tout
recommençait toujours.

La nuit a pleuré
sur la pivoine native.

Neuve, elle invite
à laisser se perdre
l'obscurité.

Aucun tombeau
n'est assez grand
pour contenir de la
le cri de la lumière !

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