mercredi 25 mai 2011

Ne pas en revenir

Toujours les mots qui manquent
pour ces ailes roses et grises
crépusculaires
qui déjà s'éteignent,
se cache dans l'ombre
des arbres !

Il ne reste plus
que des déchirures,
des plis sur un ventre
encore blanc
avant la plongée
dans la nuit.

Qu'y a-t-il à saisir ?
Derrière cette fenêtre,
rien, sauf qu'on
n'en revient pas soi-même
d'être assis et de voir.

1 commentaire:

  1. Je viens de lire ton poème du 25, toujours aussi efficace dans cette espèce de détachement. Pour ce qui est de la musique, j'ai enfin réussi à l'écouter , je ne suis pas un spécialiste ! As-tu envoyé ton lien de blogue à tes amis, afin qu'ils te lisent de temps en temps ? Amitiés, Étienne.

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