lundi 13 février 2012

Le piano étincelant

Tout est résolu,
rien n'est compris !

Il écrit en suivant
les intonations d'une sonate,

les oeuvres doivent couler
comme les notes d'un piano,

Les mots sont là pour rien,
le poème est gratuit,

et le poète est mort,
reste le chant de la vie !

C'est ici qu'il joue sa musique,
profonde solitude paisible,

sans regrets et sans rêves,

c'est ici qu'il écoute
le réveil dans sa chambre,
qu'il sent un peu le froid
monter le long de ses jambes,

cela n'aurait pu être autrement !

Les mots viennent
à l'allure des nuages,
il n' y a pas d'importance !



Il n'y a rien à changer.

Déjà est l'ouvert,
la seule conscience,

tout doit se taire,

mais comme une fleur se tait,
ou la lune,
ou la mer
qui déferle,

Et pour cela,
il n'y a rien à faire,

Tout est déjà pur,

les pensées ?

Rien de plus
que des enfants qui jouent
à côté d'un homme en paix !

Seulement un rire, une voix
un parfum,

tout ce qui unit,
l'étreinte, le cercle,
les myriades d'étoiles,

seulement le vent,
et l'écoute du vent,
et le large vol des oiseaux
qui ôtent la souffrance !



C'est maintenant,
avec le jour qui faiblit,

ce qui viendra
viendra sûrement,

déjà englouti
le passé du premier
mot écrit !

goûter la paix !

Un piano chante
derrière la vitre,
Il n'y a plus
que gris et blanc,
et les notes
noires et blanches
deviennent un torrent !

Les yeux fermés,
demeure le piano,

étincelant !

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