samedi 24 mars 2012

Docile

Ma main,
simple instrument
du large,
obéis donc
au plus profond.
La source jaillit
on ne sait d'où !
Limpide le chant
vient lui aussi
d'une forêt profonde.

Ne retiens rien !
Obéis, ma main
à ce qui vient !
La lumière trouvera
son chemin
si tout est apaisé.

Parmi les mousses,
sous les étoiles,
regarde l'eau.
Il n'y a que toi
pour arrêter
cette clarté !


Main par Dürer

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