Peut-être liras-tu
ce poème à l'heure sombre,
et un mot, un seul
t'arrachera à toi-même !
Tu verras ce qui est réel,
si réel que ton réel
retrouvera juste place,
révolution copernicienne !
un mot, un seul
te rendra à toi-même
pauvre, nu(e), vide,
prêt(e) à accueillir
sans conditions ce qui est !
Mais peut-être pas ?

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