mercredi 23 mai 2012

Douce tornade

Il n'y a en ce présent
que la pauvreté
et son ferment.
Tout est ouvert.

Par les portes
passe et repasse un parfum,
des chants lointains,
oiseaux qui n'ont plus besoin
de l'abri d'un rocher.

Les rideaux de velours
gisent dans la poussière.
Par la fenêtre
vient un paysage,
avec les nuages
en cavalcade.

Tout est arraché
et la maison respire.

Les veines de l'univers
parcourent ses murs
où s'échangent des sourires !


tableau de Jean-Pascal Flavien

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