mercredi 20 juin 2012

Le hêtre pourpre


En ouvrant la fenêtre,
le hêtre pourpre
qui domine la colline
était là autrement,
dans l'horizon ivoire
près du nuage qui s'étire.

Il ne dormait plus
comme au centre
de la fraîcheur du soir.
Les bruits de la ville
avaient perdu leur force.

Le hêtre pourpre
était devenu une porte.
Il inspirait le fracas,
il expirait d'invisibles oiseaux
qui frôlent les maisons
où l'on se croit à l'abri.

La fenêtre s'est refermée.
La paix de l'arbre
sans protection
a tout envahi !



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire