dimanche 26 août 2012

la terre parlait


                                                    En hommage aux victimes de Syrie

Était-ce les nuages par bandes,
ou le soir comme lavé
par de brusques giboulées,
mais l'eau de la rivière
était devenue vivante,
et les arbres aux troncs noirs
encore noyés par la crue
semblaient se réjouir
de saluer un tel serpent d'argent !

Était-ce le vent dans le dos
ou une fraîcheur nouvelle
qui n’apparaît qu'en fin d'hiver,
mais le monde soudain
s'était mis à parler,
et la noblesse de son langage
venait d'un temps lointain,
si lointain qu'il était encore
auréolé de mystère !

La terre parlait :
" j'attends depuis si longtemps
la douceur et la paix ! "







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