ne comprenez-vous pas ?
Enfant, homme, vieillard,
premier cri,
dernier soupir,
pourquoi ?
Vie, où vas-tu ?
Mort, que dis-tu ?
Etreinte des corps,
caresse qui ne prend rien,
pour que le matin
se prolonge,
grain de sable !
fétu de paille !
les étoiles brillent encore
avant que la porte se referme,
puis plus rien,
comprenez-vous,
ne comprenez-vous pas ?
Il ne sait pas attendre !
Impuissance à vivre ?
De sa fenêtre rien ne change,
mais est-ce si sûr ?
En tout et pour tout,
changer de regard
pour mieux comprendre
comment ce monde avance,
il aimerait tant !
Derrière tous ces volets
qui rendent les maisons aveugles,
des braises patientent,
d'autres regards inventent !
Ce serait si simple
d'aller frapper au carreau
pour partager la lumière !
Comprenez- vous ?
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