Le ciel imprègne la
plage Où luit l'image de la mer Moins radieuse que ton silence
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Mais ne méprise jamais pèlerin Dans les derniers replis
du soir Au bord des lacs où dorment les montagnes La femme, plus odorantes
que les pains Au corps de pollens et de raisins noirs.
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Les
grands automnes descendent de la montagne en silence Jusqu'aux abeilles
qui abandonnent nos dernières roses Où la rosée du matin A déjà le parfum
de la neige.
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