dimanche 9 octobre 2011

Dans le train

Des phares de voiture,
yeux de fauve,
rouges ou jaunes,
vont et viennent !

Sur la vitre
des fils de pluie
comme des rayures
ajoutent encore
à l'obscurité.

A quoi,
à qui penser !

Epaisseur de ce moment,
seul dans le train,
qui ne reviendra plus.

Il ferme les yeux,
là, tout de suite,
pour que cette tendresse
qui l'habite
aille couler plus loin !

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