Le poulain aux pattes
trop frêles cherchent
de l’ombre près du ventre
de sa mère qui, sans cesse,
agite sa tête pour échapper
aux morsures des mouches !
Ils sont là, à la lisière,
se déplacent par accoups,
images fugitives
habillées de silence !
Les lignes de leur corps
sont aussi pures
que celle de l’horizon,
aussi nobles
que les nuages
qui ne connaîtront
jamais le mal,
torture au cœur de l’homme !
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