mardi 26 juin 2012

Grâce entière


Le poulain aux pattes
trop frêles cherchent
de l’ombre près du ventre
de sa mère qui, sans cesse,
agite sa tête pour échapper
aux morsures des mouches !

Ils sont là, à la lisière,
se déplacent par accoups,
images fugitives
habillées de silence !

Les lignes de leur corps
sont aussi pures
que celle de l’horizon,
aussi nobles
que les nuages
qui ne connaîtront
jamais le mal,
torture au cœur de l’homme !

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